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مدونة د. الصحبي العمري

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Articles du DR SAHBI ELAMRI


B N A, ex-filiale des banques des TRABELSIA

Publié par SAHBI EL AMRI sur 29 Octobre 2015, 19:32pm

B N A, ex-filiale des banques des TRABELSIA

A la veille du Conseil d'administration de la B N A, ex-filiale des banques des TRABELSIA, le PD G, Jaafer Khattech mélange ses dernières cartes avec un bilan mafieux et des consignes de gangsters ..

La Banque Nationale Agricole (BNA) vient enfin de publier ses états financiers pour l’exercice 2014. Bien qu’entreprise ayant fait l’objet d’un audit dont personne ne sait rien des résultats, figure phare sur la liste des banques sous-capitalisées, cette banque affiche une santé financière presqu’insolente. Elle enregistrait ainsi une hausse de 10,5 % du PIB, une hausse de 7,8 % du PNB et une hausse de 254,2 % du résultat net, après modification. A se demander ce bras financier de l’État pour le secteur agricole, notamment, est réellement malade comme le disent les experts internationaux. Et pourtant !

Le rapport des commissaires aux comptes (CC) de la banque, véritable réquisitoire contre la mauvaise gestion administrative de cette institution financière de renom, met à jour des insuffisances et des lacunes, qui pourraient expliquer l’avis de ces experts.

Les CC commencent, dans leur rapport, par attirer l’attention sur «les insuffisances significatives inhérentes au système de contrôle interne de la banque et qui touchent les procédures et processus en rapport avec le traitement de l’information financière et la préparation des états financiers». On passera brièvement sur cette remarque, car on en voit aussi dans les rapports des CC de presque toutes les banques publiques. Mais ils remarquent aussi, «l’indisponibilité d’un détail exhaustif des produits comptabilisés par client » qui permettrait de juger la conformité de ces produits aux normes de la BCT. Plus dangereux pour la banque, «l’inexistence d’une information fiable et exhaustive sur les mouvements confiés par client permettant d’apprécier la solvabilité de certaines relations de la Banque». Et alors que les réserves en devises deviennent un paramètre capital, pour une Tunisie qui ne doit sa solvabilité qu’à l’endettement extérieur, «l’absence d’une comptabilité multi-devises, ce qui ne permet pas d’identifier clairement l’impact des opérations effectuées en devises sur le résultat de la période et d’apprécier l’exposition de la Banque au risque de change».

Signe manifeste d’une «mauvaise gestion», même si le mot est ici trop fort, «la banque maintient des garanties hypothécaires, après leur extinction, pour la couverture comptable de certains engagements ». Les CC avertissent ainsi sur «l’incidence de cette qualification sur les provisions requises ne peut être estimée, avec approximation suffisante, avant l’achèvement des actions de revue des garanties entamées par les structures de la Banque». La BNA ne dispose pas d’une comptabilité régulière et exhaustive des engagements hors bilan et les CC en font réserve. La BNA fait aussi une gestion amorphe des fonds budgétaires qui lui sont confiés. Les CC font ainsi un arrêt l’inexistence d’arrêté contradictoire entre «Emprunts et Ressources Spéciales » et les situations «Ressources/Emplois» des fonds budgétaires confiés par l’État à la BNA (…). De ce fait, les risques encourus sur ces emplois ne sont pas considérés lors de la détermination des provisions pour créances douteuses ce qui pourrait minorer le montant des provisions requises sur les engagements».

On passera aussi, en expliquant cela par la lourdeur administrative et le volume de travail, sur les suspens dans des comptes liés à la compensation qui s’élèvent à un total de plus de 176 MDT. On en vient cependant, à ces «engagements de la BNA déclarés à la BCT, base de calcul des provisions requises, qui sont supérieurs aux engagements inscrits aux états financiers pour un montant compensé de 26 millions de dinars ». Et les CC d’enfoncer le clou, en remarquant que «certaines natures d’engagements n’ont pas été déclarées à la BCT dont les crédits notifiés non utilisés ». Une situation qui risque d’impacter le montant des provisions requises sur les engagements clientèle.

«Les fonds propres de la banque comportent une dotation de l’Etat d’un montant de 133 MDT et assortie d’une éventualité de restitution en cas de rétablissement de l’équilibre financier de la banque ». Des conventions signées avec l’Etat obligent la banque de communiquer au ministère des Finances, avant la fin du mois de juin de chaque année, ses indicateurs de rétablissement de l’équilibre financier, qui pourrait l’amener à demander la restitution de ses fonds. La banque n’en fait rien et les CC de certifier que «en dépit de nos recommandations, les indicateurs de rétablissement de l’équilibre financier relatifs aux exercices 2010, 2011, 2012,2013 et 2014 demeurent, à ce jour, non établis par la banque».

Gestion, tout aussi atone des risques encourus sur les entreprises publiques. Des risques d’un montant assez conséquent, de 604 MDT à la fin de l’exercice 2014. Les CC épinglent aussi la banque sur cet épineux chapitre, en certifiant que «certains engagements d’entreprises qui connaissent des difficultés financières n’ont pas été provisionnés compte tenu du caractère stratégique de leurs activités et par l’engagement implicite de l’Etat à garantir leur stabilité financière».

Que dire donc de la gestion de cette banque ? Un «No Comment» suffit ! Mais qu’en disent le ministère de tutelle et l’autorité de régulation (BCT) ?

Le conseil d administration de la Bna samedi 31 Octobre 2015.
Le communiqué du ministère des finances exige qu'au plus tard le 2 novembre 2015 chaque nouveau directeur général serait à son poste. La milice du beau-gosse est sur son ultime état de vigilance afin de couper la route aux compétences bancaires patriotiques notamment les plus anciens cadres qui connaissent les rouages mafieux des dossiers évaporés depuis l'aube de la révolution en Tunisie par Jaafer Khattech et son caniche Ammar Tlili .. Néanmoins, faudrait-il rappeler la bonne gouvernance de la B N A et la contribution de cette institution financière à la résorption du chômage des potentialités marginalisées depuis l'arrivée en parachute du neveu du voyou de la politique Mustapha Ben Jaafar "ex-président de l'ANC" surtout par le gel des recrutement des jeunes diplômés . Mais , quant à l'abus du coût et de la distribution des sponsoring, le PD G Jaafar Khatteche est toujours prêt à payer cash sans compter ni contrôler pourvu qu'il se fixe à son poste ou serait solliciter à un poste meilleur à l'étranger . Ce petit voyou d'une ramification mafieuse de l'état bandit de Ben ALI ne pouvait garder sa main-mise sur la B N A que par le gel voulu et orienté des dossiers de recouvrement évitant aux barons mafieux de payer leurs crédits dans un pays où la crise financière est suffocante. De fait, la B N A est devenue un parc autos des voitures Peugeot sous l'égide du commissionnaire Jaafar Khatteche qui a récupéré les clients recalcitrants et endettés de l'A T B pour leur fournir d'autres crédits-BNA au frais de la princesse. Les service de Si Jaafar sont toujours gratuits aux escrocs et aux mafieux .surtout quand cela arrive avec la disparition des dossiers endettés des caisses depuis sa nomination à la tète de la poule pondeuse. Ce Jaafar Kattech a bien accorder à tort et à travers des crédits bancaires à plusieurs responsables d'institutions "Parlement, UGTT, UTICA . magistrats. membres du gouvernement .." pour embellir son image et solliciter de l'aide en cas de besoin .

L'acrobate PD G Jaafar s'est transformé en agent immobilier tout en étant le premier responsable d'une banque nationale. Il achète et paye cash comme si la banque était un héritage de son père. Il a bien offert les postes et grades rémunératifs aux épouses de ses amis et proches et surtout celles qui reviennent d'une mise en disponibilité à la tête d'agences importantes et sensibles. Mais pour les directeurs centraux à composantes mafieuse, il les a laissé traîner à la banque et ses filiale pour signer des cheques cet faire des transactions douteuse tout en étant à la retraite, comme c'est le cas de Mohamed Mraidha à la Sicar.

Pour cela, Jaafar Khattech devrait placer sans regret son successeur à la tête de la B N A afin qu'il puisse passer l'éponge sur ses dérives et abus de pouvoir qui devraient passer sous silence et dans l'obscurité. Cependant, quel serait affecté à son frère Mokhtar Khattech qui a toujours geré les dossiers de gros crédit depuis son bureau à la clinique Sidi Salah à la Marsa ? De ce fait ce minable Jaafar Khattech n'est en mesure de présenter aucun remords ni excuse pour les préjudices qu'il a encourus à cette institution financière au cours de son passage à la tête de la B N A grâce à son Tonton STOUFFA EL HAWETT...
Mais, le conseil d'administration de la B N A, tiendrait-il compte de ces données pour faire passer le dossier de Jaafar Khattech au procureur de la république et à la brigade économique ..

Dr Sahbi Amri

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