Qui sème le vent, récolte

Le 30 Novembre 2004

Dr.SAHBI AMRI

Le sujet des dérives financières entretenues par les barons de l’autorité au pouvoir n’est plus scandalisant à la publication.

Il est devenu d’un aspect ordinaire qui ne stimule ni la susceptibilité ni la sensibilité des protecteurs de l’état-bandit présumé de droit où le droit est en phase de convalescence prolongée pour une durée indéterminée .

Ces abus et dérives manifestes rentrent dans le cadre quotidien des épices journalières de la mafia politico-financière et policière qui a scindé les territoires du pouvoir en domaines d’influences et de manœuvres au sein des appareils de l’état en Tunisie.

Les bourgeons de champignons sauvages qui ont surgi brusquement des marécages mafieux de la pratique de prête-noms , de corruption et de contre-bande de la classe dirigeante , sont rapidement devenus les piliers de l’économie parallèle sur laquelle repose l’état parallèle qui protège les irrégularités et leurs commanditaires dans un contexte législatif légalisé de l’immunité à l’impunité étendue .

A chaque remaniement ministériel, le G.PD Ben Ali prévoit hypocritement et laisse sous-entendre une relance sérieuse de reformes profondes qui n’a pu voir le jour depuis qu’il s’est engouffré dans l’alliance parentale des Trabelsi .

Plus il freine ses siens à ne pas commettre des dérives scandalisantes et flagrantes pour prétendre intégrité , plus ça déborde d’un autre endroit de son entourage mafieux .

Mais comme il n’a , ni le temps , ni le courage , ni la capacité et compétence pour revoir et traiter sérieusement avec transparence et crédibilité la liste des 127 personnes qui ont bénéficié de l’octroi de crédits bancaires de l’ordre de 7000 millions de Dinars sans garanties en rapport , il se trouve dans l’embarras du choix de croire aux mensonges de ses siens pour refuser une réalité que tous les Tunisiens sinon un large spectre d’entre eux en sont au courant .Sa protection personnelle au maintien du rythme des violations et dérives a toujours contribué à la croissance et à la diversité des domaines de pratiques d’irrégularités de tout ordre dans une société fragilisée par le resserrement de l’étau économique . Le régime policier de Ben Ali ne pourrait survivre sans le maintien d’un certain seuil de dérives et violations de tout ordre .

Le cocu a été toujours le dernier à le savoir car le G.PD Ben Ali a toujours refusé une vérité qui saute aux yeux .

Mais comme Zine El Abidine Ben Ali est devenu aveugle et ne voit plus rien , il n’est pas donc étonnant de vivre l’ampleur des malheurs avec le sourire de la propagande et des faux discours officiels toujours prometteurs de nouveautés anciennes non digérés par les médias .

A cet effet , son ministre du commerce de la justice Bechir Tekari s’est toujours montré frauduleusement d’une rectitude et intégrité apparentes indéfectibles au point qu’il est devenu très sensible à la générosité conséquente des duels judiciaires des hommes d’affaires et entrepreneurs de gros calibres qui rendent la loi et sa jurisprudence aussi flexibles à la sauvegarde des intérêts mafieux de ces duels de la concurrencée déloyale et de conflits d’argent.

Bechir Tekari refuse la corruption , mais il accepte discrètement les cadeaux des dessous de tables pour une meilleure transparence , loin des yeux des indiscrets qui le harcèlent et comptent ses pas .

Au cours de cet été , Bechir Tekari a éjecté par une mutation administrative ” disciplinaire non déclarée ” son collaborateur-complice de son poste , le procureur de la république Moncef Zaibi , qui lui a servi de protège-couilles après l’éclosion du scandale judiciaire de l’entrepreneur Ameur Messai avec ses associés .

En effet , le ministre du commerce de la justice Bechir Tekari s’est partagé une corruption de quatre appartements au Golfe D’El Menzah à Tunis avec avec le procureur Moncef Zaibi pour service-rendu d’injustice accomplie en faveur de l’entrepreneur Ameur Messai à l’encontre de l’un de ses fournisseurs de bois et de matériaux de construction Mr Ahmed BELLAEJ .

Ce dernier a été dépossédé gratuitement de quatre appartements luxueux à la résidence sus-citée pour alléger le montant du fardeau financier des quatre appartements de la corruption attribuée au procureur et au ministre de la justice par Ameur Messai qui tenait pour sa couverture et protection judiciaires à se rapprocher des centres de décisions pour avoir un pouvoir sectoriel et bénéficier de son trafic d’influences .

L’ex-procureur Moncef Zaibi a déménagé de son domicile à la Rue de Medenine de la zone du Bardo au Golfe d’El Menzah pour loger aux appartements-corruption enregistrés au nom de son épouse au Golf d’El-Menzah .

Mais dès que l’odeur fétide de cette affaire de corruption s’est bien répandue , il s’est trouvé dans l’obligation de redéménager vers la Rue De Medenine au Bardo après une si courte période de séjour au domicile de corruption-Messai .

Mr Ahmed Bellaej , proprietaire de ces quatre appartements et fournisseur de matériaux de construction à Ameur Messai , trimbalait , cependant , dans les couloirs du palais de justice pour instruction orchestrée par Ameur Messai visant la réglementation d’un faux procès dissuasif formulés par les subalternes de Bechir Tekari qui a déja eu sa part du gateau des deux appatements-gratuits avoisinants ceux de Zaibi aux noms de ses deux fils . Ameur Messai offre quatre appartements mais ne peut supporter leur fardeau financier . Il a choisi l’un de ses ex-associés pour l’escroquer au nom de la loi-Tekari .

C’est une sale transaction formulée par Ameur Messai afin d’extraire gratuitement quatre appartements à Ahmed Bellaej afin de les offrir gratuitement à Bechir Tekari et Moncef Zaibi à titre de corruption à condition de faire taire les poursuites judiciaires de Ahmed Bellaej et dissuader ses autres associés qu’il venait d’escroquer .

Mais , dès que cette affaire commençait à sortir de la discretion , le ministre de la justice Bechir Tekari devait justifier l’origine de l’octroi brusque et brutal de ces deux appartements de corruption de Ameur Messai au Golfe D’El-Menzah extirpés par gangstérisme-légalisé au fournisseur Ahmed Bellaej sans que celui-ci puisse se faire payer leur montant malgré son recours de requête au président Ben Ali , en personne , demeurée sans suite depuis juin 2004 .

Sa première requête judiciaire N°7034852 / 2004 en date du 02 / 09 / 2004 à été rajoutée à une fausse affaire de fausse accusation formulée par le procureur Moncef Zaibi en faveur de Ameur Messai N° 96965 / 4 au bureau du juge d’instruction Boubaker Trabelsi qui a eu déjà sa part du gâteau à la suite d’une descente policière au domicile d’un autre associé de Ameur Messai .

Ce procédé de justice mafieuse a transformé une victime d’éscroquerie et d’abus de confiance en accusé-criminel susceptible de subir l’acharnement des humeurs mafieuses entretenues par la corruption du ministre de la justice Bechir Tekari et ses collaborateurs .

Cependant , l’avocat de Mr. Ahmed Bellaej s’est vu dans l’obligation de reporter encore une seconde requête judiciaire explicative N° 7037970 / 2004 en date du 27 / 09 / 2004 qui démontre au procureur de la république la nette différence entre les motifs cumulés sans raison dans deux affaires distinctes . La non-réponse du parquet était formulée par le classement de la seconde requête aux archives .

Par ailleurs , maître Abderraouf Ayadi s’est vu encore une fois de plus dans l’obligation de reporter cette affaire en justice sur la responsabilité personnelle de son client-victime pour lui préserver tous ses droits de recours .

La troisième requête judiciaire était donc enregistrée au parquet de Tunis en date du 15 / 10 / 2004 sous le N° 7040440 / 2004. Cependant , le procureur de la république s’est vu aussi dans l’obligation de cautionner cette requête judiciaire par un refus et rejet catégoriques sans mention explicative pour couper toute voie scandalisant la complicité à la corruption et la couverture officielle des pratiques corruptives de son ministre de la justice qui pourrait à son tour tirer les dossiers de corruption de ce procureur mafieux de la république .

La protection est donc mutuelle des maîtres-mafieux de l’appareil judiciaire en Tunisie où rien ne se cache et ne peut être caché . Les appartements de corruption du Golf d’El-Menzah demeurent une épine dans la gorge du ministre de la justice et ses complices qui sont au courant de leur origine d’escroquerie et de leur réel propriétaire.

Un nombre assez important de magistrats et d’hommes de loi ainsi que des hommes d’affaires sont au courant du parcours véridiques des événements de cette sale affaire de corruption du ministre de la justice qui opte pour les détours et mensonges afin d’étouffer la justice .

Moncef Chebeb Tekari ” huissier notaire frère de Bechir ” et ses deux neveux ” fils de Bechir ” ont partiellement ” sur papier ” une entreprise de bâtiment ( dans la région de Bizerte ) qui n’a aucune transaction financière antérieure avec les établissements de l’entreprise de Ameur Messai .

Des factures de reconnaissances de dettes ont été rapidement établies à titre de crédit de matériaux de construction en faveur des Tekari sur le compte Ameur Messai pour justifier la corruption et l’obtension légalisée des deux appartements attribués par la générosité compensatoire de services d’injustice accomplis au profit de Ameur Messai et à l’encontre de ses associés dont l’un d’entre eux ou plusieurs sont déjà injustement en prison tandis que Ahmed Bellaej court encore à sa sauvegarde en liberté provisoire dans les couloirs des tribunaux .

Ce recours à la justification frauduleuse de l’origine corruptive des deux appartements-corruption , cédés aux noms des deux fils de Bechir Tekari , a bénéficié de l’oeil fermé de l’autorité fiscale sur le chiffre d’affaire et des bénéfices de la pseudo-société familiale-Tekari qui s’est permise le payement compensatoire pour justifier et cacher une action de corruption établie par le ministre de la justice en exercice .

Pour dérouter les attentes des indiscrets , Bechir Tekari et son entourage ont fait sortir une rumeur que les dits appartements du Golf d’El-Menzah ont été achetés et payés par chèque bancaire personnel délivré au propriétaire-constructeur du bâtiment du Golfe d’El-Menzah afin de dévier les attentions sur une opération malsaine qui a nécessite la complicité et la collaboration mafieuse du huissier notaire , son frere Moncef Chebeb Tekari .

Ce recours frauduleux à la justification par la comédie du payement par compensation des appartements de corruption délivrés à Bechir Tékari pour prendre part d’appui dans un duel conflictuel judiciaire de Ameur Messai avec ses associés et fournisseurs , n’est au fait qu’un prétexte et un mensonge de couverture de l’une des multiples dérives corruptives de ce ministre de la justice Bechir Tekari .

Mais , en toute cette histoire les services policiers de l’état policier n’ont pu diagnostiqué la vérité et dévoiler la corruption de Mr.croque-argent Bechir Tekari qui gère le ministère de la justice pour se remplir les poches et assurer un avenir serein gratuitement aux membres de sa familles à l’abri des contraintes répressives .

Mais à propos , les départements policiers du ministère de l’interieur sont déja bien occupés par la découverte fortuite d’un réseau d’importation de produits stupéfiants dans des balles de friperie importées par le directeur des services spéciaux de la sécurité de l’état NABIL ABID incarcéré depuis un mois environ avec ses complices du marché de la friperie d’El-Hafsia .

Le doyen des juges d’instructions s’en charge avec rigueur présumée .

Mais tant que Bechir Tekari est ministre de la justice , tout pourrait entrer facilement dans l’ordre pourvu que Nabil Abid et son entourage soient bien disposés à payer leur innocence qui s’achète dans les coulisses des tribunaux .

Mais aussi , il faudrait bien s’attendre au pire tant que Bechir Tekari est assisté par la générosité massive de Ameur Messai et ses circuits de malhonnêteté .

De ce fait , le ministère de la justice vient de procéder au déménagement administratif de son Office des Logements des Magistrats et des Agents du ministère de la justice .

L’ancien local était loué à proximité de la D.A.F à la Rue Abderrahmène Ghrab aux environs de Hotel Mechtel à Tunis. Les fonctionnaires de cette administration y jouissaient d’un parking et d’une sortie de garage avec aisance.

Le lieu de ce nouveau local de trois étages a été décidé par Béchir Tekari à la Rue Chedli Kellala à Tunis où les difficultés de stationnement et l’embouteillage de sortie des véhicules des fonctionnaires aux heures de pointes rendent de plus en plus désagréable ce déménagement fortuit qui n’est approuvé par le personnel administratif .

Cependant, il est à noter que ce bâtiment de trois étages loué par le ministère de la justice n’est que la propriété privé de l’entrepreneur mafieux Ameur Messai qui profite incidieusement du poste de Bechir Tekari pour arranger ses affaires financières au profit de l’argent public en maîtrisant son immunité à l’impunité par la sculpture de sa générosité à l’égard de ses protecteurs de l’appareil judiciaire et ceux des institutions financières qui lui maintiennent sa posture positive au duels d’irrégularités .

Ce bâtiment nouvellement loué à la Rue Chedli Kellala à Tunis, par le ministère de la justice tant que Bechir Tékari y est ministre , traduit une forme de transaction malhonnête élaborée dans l’obscurité des salons qui gèrent à distance le ministère de la justice et ses tribunaux .

Il semble que l’échange des services entre cet entrepreneur Ameur Messai et Mr le ministre de la justice Bechir Tékari se passe dans l’opacité de la transparence la plus absolue d’après les justifications avancées pour blanchir Béchir Tékari à l’égard de son innocence d’actes de corruption et sa complaisance pour la location inéxpliquée d’un bâtiment administratif au profit du ministère de la justice d’une personne déjà cible de transactions malhonnêtes antérieures .

Mais en faisant un aperçu sur le C.V de Ameur Messai , je me conterai de dire que c’est le 14° de la liste des bénéficiaires de crédits non réglementaires attribués aux 127 personnes ( bénéficiant des crédits totalisant 7000 millions de Dinars ) de la liste , en date d’Avril 2003, de la banque centrale avec une somme globale de liquidité dépassant les 104 millions de Dinars de crédits non restitués par les organismes financiers de tutelles .

Bechir Tekari s’est trouvé une mamelle d’allaitement d’argent sale auprès de Ameur Messai dont il pourrait toujours justifier frauduleusement l’origine présumée en pressentant des fausses factures de crédit et d’opérations financières inexistantes de la blague des payements compensatoire .. C’est la société de l’entreprise familiale Tekari ( entre ses fils et leur oncle ) qui couvre les manœuvres corruptives de Béchir Tekari par l’établissement de fausses factures et de procédés de payement par compensation présumée .

Mais tant que ce Zine El Abidine Ben Ali n’entend pas et ne voit plus rien , je pense qu’il a été intoxiqué par les fumées des ” Kanoun ” des sorcières qui fréquentent le palais de Carthage pour déchiffrer encore son avenir politique et

l’aménorrhée de sa Ley-Lait pour prévoir son éventuelle prochaine inscription au barreau.

Entre temps , Ameur Messai circule sous une totale immunité à l’impunité du ministre corrompu d’une justice corrompue . Bechir Tekari circule à son tour sous l’immunité à l’impunité de Zine El Abidine Ben Ali .

La transitivité est donc bien nette et n’a besoin d’aucun commentaire.

Toutes les requêtes judiciaires établies à l’encontre de Ameur Messai par l’avocat de l’une de ses victimes Mr. Ahmed Bellaej demeurent toujours retenues sinon classées et rejetées au parquet de Tunis jusqu’à nouvel ordre tant que Bechir Tekari suce Ameur Messai jusqu’à l’os mais aussi tant que ce Ameur Messai suce le sang de ses associés , ne paie pas ses fournisseurs , se permet d’envoyer ses associés en prison et ferme l’oeil sur le recouvrement serieux de ses crédits bancaires. Pour la fiscalité et le payement des impôts Ameur Messai ne s’est jamais soucié de ce sujet.

Il est donc bien pistonné pour se faire avoir tant que Bechir Tekari circule encore au ministère de la justice et tant que ses collaborateurs complices lui fournissent tous les services judiciaires de couverture pour ses irrégularités manifestes avec une contre partie bien généreuse de sa part sous l’immunité à l’impunité de Zine El Abidine Ben Ali qui couvre et protège ses siens avec une affection indéfectible .

Les loups ne se mangent pas entre eux.

Dr.SAHBI AMRI

Médecin Privé de sa médecine.